NAMHONG
Artiste-peintre du feu et de la cendre, NAMHONG a été consacrée «Toile d'or» par la Fédération Nationale de Culture Française. Comprendre son œuvre, c'est pénètrer au cœur même du mystère d'une alchimie physique et spirituelle de la métamorphose qui est l'essence même de la vie. Son art nous procure une immense sérénité intérieure et l'on peut comprendre qu'il suscite un très grand enthousiasme tant en Asie, qu'en Europe et en Amérique. Dans ces paysages imaginaires traversés de formes consumées, NAMHONG module, avec douceur et raffinement, dans une quête héroïque de l'être face au non-être, des visions poétiques aux couleurs délicates inspirées de rêves extraordinaires qui s'expriment en une exaltation permanente de la vie. NAMHONG nous révèle la poésie du feu. Sous une forme d'euphorie atemporelle, elle se réapproprie dans ses toiles, cet élément primordial symbole d'une vivante éternité. Tel Phoenix renaissant de ses cendres, son espace exalte une symphonie de couleurs traversée de fugitives impressions, de mystérieux reflets et frémissements. Tout s'embrase, même les fleurs, les arbres, le ciel, et devient paysage de l'âme. Dans un acte sublimatoire aux couleurs chamaniques, NAMHONG, conjure le mauvais sort et nous libère de l'emprise de la souffrance et de l'inexorable finalité. « J'ai voulu entretenir la flamme » dit-elle. Transcendant toute la condition humaine, l'art de NAMHONG dépasse et de loin, les frontières du matin calme.
Christiane MONOD
Passionnée de bijoux depuis le plus jeune âge, elle en confectionnait déjà pour ses camarades d'école, Christiane MONOD fait sa première exposition en 1978 puis en 1979, tout en suivant une formation de technicienne-pour-dentiste. Pendant un séjour d'un an en Afrique elle se perfectionne dans un centre artisanal dans la technique de la cire perdue et du bronze, puis à côté de son travail, pendant dix ans Christiane MONOD cultive son violon d'Ingres pour devenir une véritable créatrice de bijoux à faire rêver.
ZACCHI
Dans l'œuvre peinte de ZACCHI, celui-ci a gardé l'essentiel. C'est en réduisant, en simplifiant, que le véritable contenu, ce pourquoi l'œuvre est destinée, a été rendu visible et si parfaitement exprimé. Aucune surcharge, rien de superflu, le strict nécessaire est là sous nos yeux, dans son évidente simplicité, dans la justesse de ses proportions, dans le rapport épuré à l'extrême de ses données essentielles, dans sa nudité, dans son élégance. ZACCHI est sorti de son désir de représenter le réel, de s'attacher à l'objet, pour rechercher, la véritable essence de son propos, allant vers une stylisation toujours plus grande, le trait devenant signe, la masse devenant symbole. Ce n'est plus aux seuls sens que l'artiste s'adresse, ou alors c'est à des sens plus intérieurs, à une nature plus abstraite, plus proche de l'essence même des choses, à un savoir un savoir antérieur aux choses et qui est le substrat essentiel du monde phénoménal et que notre conscience contient, parfois révèle dans la création et ici goûte. D'année en année, de création en création, la forme transformée par les doigts de l'artiste s'est éloignée de l'original pour se mettre au plus près de l'âme du peintre. Autre chose a commencé à naître.
Patrice de la Perrière - Directeur de la revue Univers des Arts